L'histoire de SEAT des origines jusqu'à la leon
La naissance
Sous l'impulsion du gourvernement franquiste, désireux de doter l'Espagne d'une industrie automobile indépendante, l'INI (Instituto Nacional de Industria) va se rapprocher de la compagnie turinoise FIAT pour créer, en 1950, la firme S.E.A.T. (Sociedad Española de Automóviles de Turismo). FIAT et SEAT passent un accord de partenariat sur 30 ans. La firme appartient alors à l'INI à hauteur de 51 %, tandis que FIAT n'en possède alors que 7 %. La construction de l'usine de Zona Franca à Barcelone commence alors, son inauguration aura lieu en 1953.
Le premier modèle : la SEAT 1400 (1953-1964)
Ce n'est qu'en 1953 que parait la première SEAT : le modèle 1400, développée sous licence FIAT (c'est une copie de la FIAT 1400), et développant 44 ch pour une vitesse maximale de 120 km/h. Cette année-là, SEAT compte un millier d'employés et produit 5 véhicules par jour.
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La SEAT 600 (1955-1973)
Mais c'est en 1955 avec la 600, copie de la FIAT 600, moins chère que la 1400 donc plus accessibles aux espagnols, que SEAT rencontre enfin le succès, accentué par le boum économique des années 60. En 1963, SEAT occupe 75 % du marché espagnol, la 600 ayant grandement participé à la motorisation du pays. Elle reste sans doute la voiture la plus importante de l'histoire automobile espagnole. 800.000 unités en seront produites.

Clone de la FIAT 600, elle est dotée d'une motorisation de 600 cm³ (passée plus tard à 767 cm³) pouvant atteindre 90 km/h.

En 1960, la pruduction atteint un rythme de 30.000 véhicules par an, avec déjà plus de 100.000 véhicules produits.
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La SEAT 1500 (1963-1973)
Dans les années 60, fort de ce succès, SEAT commence à accumuler les modèles.

En 1963 apparaît la 1500, copie de la FIAT 1800, berline familiale haut de gamme qui s'impose comme le véhicule de référence pour les taxis, après sa soeur la 1400. Son excellente qualité tant au niveau du design que dans sa construction lui assureront une grande longévité.
La SEAT 850 et 850 Coupé (1966-1974)
Puis vient la 850 en 1966, copie de la FIAT 850, plus spacieuse que la 600 mais toujours aussi économique. Des versions 4 portes, et avec coffre, sans équivalence chez FIAT, sont aussi déclinées. Son moteur 4 cylindres de 843 cm³ développe 37 ch.

Enfin en 1967, une très séduisante version coupé est également produite, équipée d'un 903 cm³ de 52 ch.

Avec ces modèles, SEAT prend une certaine automonie vis-à-vis de FIAT, en développant des versions exclusives qu'on ne retrouve pas chez son partenaire. Cette tendance va se prolonger avec les SEAT 124 et 1430.
Seat 850 Seat 850
Seat 850 Coupé Seat 850 Coupé Seat 850 Coupé
Les SEAT 124 (1968-1980) et 1430 (1969-1975)
En 1968 paraît la SEAT 124, copie de la FIAT 124, adressant le segment des berlines moyennes. Son 4 cylindres de 1197 cm³ de 60 ch lui permet d'atteindre 140 km/h. Cette voiture marque l'entrée dans une nouvelle ère au niveau esthétique, avec des arêtes et des angles vifs, ère qui atteindra son apogée au début des années 1980.

En 1969 apparaît une version 5 portes ("break")

Cette même année est lancée la 1430, déclinaison sportive de la 124, modèle là aussi sans équivalence chez FIAT, exploitant un moteur de 1600 cm³ de cylindrée lui permettant d'obtenir de meilleures performances. Ce modèle accompagnera le réveil du sport automobile en Espagne.

SEAT atteint le million de véhicules produits. Ce millionième véhicule est une 124. SEAT produit alors 200.000 voitures par an.

SEAT s'attaque en 1970 à la catégorie Grand Tourisme (GT) en sortant une version coupé de la 124, la 124 Sport 1600. Son esthétique et ses caractéristiques techniques la rendent très séduisante.
Seat 124
Seat 1430
Seat 124 Sport 1600
La SEAT 127 (1972-1983)
La 127, copie de la FIAT du même nom, succède à la 850 en 1972. Avec ce modèle, une traction fait sa première apparition dans la gamme SEAT. Très rapidement, des variantes sont développées : 4 portes, 5 portes, fourgonnette commerciale. L'intérieur, bien plus confortable que dans la 850, commence à comporter beaucoup d'éléments en plastique. L'esthétique extérieure du modèle, quant à elle, voit encore une fois apparaître des arêtes plus vives. Sa motorisation de 1010 cm³ développe 52 ch.

Ce véhicule se vendra à 1,3 million d'exemplaires, améliorant ainsi le record de SEAT. En 1977, ce modèle sera restylé au niveau technique et au niveau finition.
La SEAT 132 (1973-1980)
Lancée en 1973, la 132 vient avantageusement succéder à l'antique 1500 dans le segment haut de gamme. Elle propose un confort soigné, avec notamment un volant réglable en hauteur et une bonne insonorisation, ainsi qu'une structure déformable pour absorber les chocs. Cette notion de sécurité va marquer profondément l'automobile dans les années suivantes...

Ce modèle est celui qui initie la catégorie des "2 litres" (2.000 cm³). Dotée d'une boîte 5 vitesses, il est également couplé à un 1.800 cm³, ainsi qu'à des versions diesel de 2.000 et 2.200 cm³.

1973 correspond également au début de la première crise énergétique mondiale. SEAT continue pourtant son expansion, soutenu financièrement par le gouvernement franquiste. Sa capacité de production atteint 1900 voitures par jour, tandis que le 3.000.000ème véhicule de SEAT sera bientôt produit.
La SEAT 133 (1974-1981)
Ce modèle bas de gamme taillé pour la ville apparaît en 1974. Ce véhicule est le premier à être totalement conçu par SEAT et possédant donc un design original ; il est néanmoins également produit par FIAT. Ce véhicule, évoquant une 127 de taille réduite, dispose d'un équipement et d'une finition très sobre. Son 4 cylindres de 843 cm³ de 37 ch (super) ou 34 ch (ordinaire) lui permet d'atteindre 125 ou 120 km/h respectivement.
La SEAT 131 (1975-1982)
La 131, copie de la FIAT 131, sort en 1975 et vient occuper le milieu de gamme, sous la 132. Elle est équipée des motorisations 1430, 1600, 1800 et 2000 cm³. Cette dernière, accompagnée d'une boîte de vitesses à 5 rapports, lui permettait d'atteindre 180 km/h et d'accélérer de 0 à 100 km/h en un peu plus de 10 s. Une version diesel de 2500 cm³ est également disponible.
Les SEAT 1200 Sport et 1430 Sport (1976-1980)
La 1200 sort en 1976 et est le premier modèle entièrement designé dans les premières installations du centre technique de SEAT à Martorell. Pour répondre au désir du consommateur de prendre du plaisir à conduire, ce modèle tente d'allier de bonnes performances et un bon niveau de confort intérieur.

Malheureusement ce modèle pêche d'un point de vue technique, avec notamment un 1197 cm³ trop juste. Pour tenter de pallier à cela, ce moteur est remplacé par un 1430 cm³, lançant ainsi la 1430 Sport, tandis que des améliorations sont apportée à la 1200 Sport.
La SEAT 128 (1976-1979)
Apparaissant peu après la 1200 en 1976, la 128 en reprend les motorisations : le 1200 cm³ de 67 ch lui permettant d'atteindre 155 km/h, et le 1430 cm³ de 77 ch pour 160 km/h.
La SEAT Ritmo (1979-1982)
Le retour à la démocratie en 1975, avec la chute du dictateur Franco et de son régime qui protégeait et soutenait financièrement l'industrie automobile espagnole, et l'ouverture au marché européen qui suivit, ont fini par avoir raison de la bonne santé économique de SEAT. Entre 1975 et 1979, FIAT rachète progressivement la majorité des actions SEAT et en devient enfin, mais sans doute trop tard, le propriétaire. La firme SEAT n'innove plus : elle ne produira dès lors que des véhicules FIAT rebadgés SEAT.

Ainsi, produit conçu et également commercialisée par FIAT, la SEAT Ritmo apparaît cette année-là. C'est un véhicule polyvalent qui, signe des temps, présente des pare-chocs intégraux en plastique. Les modèles phares sont les versions CLX (avec boîte automatique 5 rapports), la Ritmo diesel, ainsi que la Ritmo Crono avec un 1,6l de 100 ch.
La SEAT Panda (1980-1986)
La SEAT Panda, soeur jumelle de la FIAT Panda, sort en 1980. Destinée à un public jeune et peu fortuné, elle fait abstraction de toute innovation technologique et de tout confort, et propose une motorisation de 40 ch. Les vitres, toutes parfaitement planes, souligne l'effort qui a été fait pour diminuer au maximum les coûts de production de cette voiture.

Plus tard la Panda deviendra la Marbella, avec quelques distinctions esthétiques, pour se démarquer de la FIAT Panda.
La rupture
A cette époque, FIAT connait des difficultés sociales et financières qui font chuter sa productivité ainsi que la qualité de ses produits. Après sont rachat, FIAT constate que la situation financière de SEAT est des plus catastrophiques. Les discussions sur le renouvellement du contrat de 30 ans entre les deux firmes font alors exploser les rancunes au grand jour et après une série de procès, FIAT revent toutes ses actions à l'INI pour la somme de 1 peseta symbolique, et SEAT retrouve son indépendance en 1981.

SEAT connait alors un déficit de 20.000 millions de pesetas. Un plan de restructuration va faire passer la firme de 32.000 à seulement 22.000 employés en 1984.

L'INI décide alors de chercher un nouveau partenaire, d'abord auprès de Nissan et Mitsubishi, et commence dès 1982 à passer des accords avec le groupe VW-Audi, pour qui l'Espagne représente des coûts de production 2 fois moindres par rapport à l'Allemagne.
La SEAT Ronda (1982-1986)
Evolution plus esthétique que technique de la Ritmo, la Ronda est fabriquée à partir de 1982. Cette différenciation esthétique de la Ronda par rapport à la Ritmo s'explique par la rupture entre FIAT et SEAT, poussant ce dernier à vouloir différencier ses modèles qui jusque là étaient quasiment identiques à ceux de son ancien partenaire.

De même, la version pick-up (fourgonnette) de la Panda sera commercialisée par SEAT à partir de la même année sour la dénomination Terra.
Seat Ronda
Seat Terra
La SEAT Fura (1983-1985)
A la rupture entre SEAT et FIAT, la 127, qui avait pourtant fini sa carrière, est tout de même remodelée en 1983 pour donner naissance à la Fura, dont la durée de vie sera très courte.
La SEAT Ibiza (1984-1993)
Suite à la séparation entre SEAT et FIAT, l'Ibiza, paraissant en 1984, est la première voiture conçue par SEAT de manière totalement indépendante. C'est également la première SEAT sur laquelle l'influence de VW se fait sentir : elle est issue d'un projet de nouvelle Golf II dessiné par le designer Giugiaro et refusé par VW : ainsi, l'argent économisé par SEAT sur le design lui permet d'investir sur le développement de cette voiture, pour sortir de ses difficultés économiques.

D'aspect très robuste, et l'une des plus grande de sa catégorie, l'Ibiza souffre pourtant d'une mauvaise qualité tant sur le plan technique que sur celui de la finition. Ces problèmes se résoudront peu à peu grâce au rapprochement avec Volkswagen, mais marqueront durablement l'image de marque de SEAT.

En 1991 l'Ibiza subit une évolution esthétique avec l'Ibiza "New Style".
La SEAT Málaga (1985-1991)
Représentant la version 4 portes de l'Ibiza, la Málaga sort en 1985. Elle souffre des mêmes problèmes que sa soeur, bien que sa base se rapproche plus de celle de la FIAT Tempra que de celle de l'Ibiza.
Le rachat par VW
Les difficultés financières de SEAT s'accentuant avec la fabrication et la commercialisation des premières Ibizas, VW décide de racheter la majorité des actions de SEAT à l'INI et devient donc propriétaire de la marque en 1986. SEAT est alors la 3ème marque du groupe. Dès la fin de l'année 1986, VW possède 75 % du capital de SEAT. VW obtiendra les pleins pouvoirs sur SEAT en 1990.

Ce changement de propriétaire va avoir de profondes répercutions sur la marque dans les années suivantes. Moins innovante, elle va toutefois gagner en stabilité financière, et les modèles qui seront par la suite conçus en partenariat avec VW gagneront énormément en qualité. SEAT retrouvera la propérité économique dès 1988. En 1990, SEAT dépassera le nombre de 500.000 véhicules produits par an, dont 50 % seront exportés.

Cette même année est fondée la société SEAT Sport.
La SEAT Marbella (1986-1998)
Après quelques modifications esthétiques mineures, la Panda devient la Marbella en 1986. Elle est dotée d'un moteur de 903 cm³ et de 40 ch. Bien que SEAT comptait l'exploiter jusqu'en 1990 seulement, ce modèle sera produit jusqu'en 1998, du fait de la forte demande pour ce type de véhicule peu cher et très fiable. Cette longue exploitation lui a assuré une excellente rentabilité, les frais de développement ayant été rapidement amortis.
La SEAT Toledo (1991-1998)
Premier modèle développé par SEAT sous la tutelle de VW, cette berline familiale à l'esthétique latine attractive paraît en 1991. Elle est disponible avec une large gamme de motorisations de 68 à 150 ch.
La nouvelle usine de Martorell
1993 est l'année où l'usine SEAT de Martorell, la plus moderne du monde, est inaugurée. Cette usine, venant épauler entre autres l'usine historique de Zona Franca près de Barcelone, permettra à SEAT d'augmenter sa productivité, promettant une capacité de production de 1.500 véhicules par jour. Cette capacité atteindra même 2.250 véhicules par jour.
Les SEAT Ibiza II et Cordoba (1993-2003)
Dessinée par Giugiaro, la remplaçante de l'Ibiza, qui n'en a de commun que le nom, apparaît en 1993. Bien que basée sur l'architecture de la VW Polo, ses motorisations, de 50 à 150 ch, sont aussi bien empruntées à la VW Polo qu'à la VW Golf. L'esthétique est signée du centre de Martorell mais réutilise également de nombreux éléments d'origine VW.

La Cordoba, version 4 portes avec coffre de l'Ibiza II est produite à partir de 1994. Avec ses motorisation de 60 à 150 ch et son esthétique réussie typique des années 1990, elle remporte un vif succès en Espagne et dans le monde entier.

L'Ibiza II et la Cordoba seront restylées en 1999.
Les SEAT Alhambra et Inca (1995->)
Ce monospace produit à partir de 1995 et commercialisé par la marque SEAT est en réalité construit au Portugal dans une usine conjointe Ford/VW. Il est disponible avec des motorisations de 90 à 115 ch.

Cette même année apparaît la fourgonnette Inca.
La SEAT Arosa (1997-2004)
Cette petite citadine paraît en 1997. Basée sur la VW Lupo (elle en est quasiment un clone !), elle est même initialement produite dans la même usine que sa soeur, à Bruxelles, avant que la production ne soit ramenée à Martorell. Elle fait la part belle aux standards de qualité VW, et si elle succède par les dimensions à la Marbella, son tarif en est bien plus élevé.

L'Arosa sera restylée en 2000.
La SEAT Toledo II (1998->2003)
La remplaçante de la Toledo, arrivant en 1998, a beaucoup changé par rapport à sa devancière. Ses dimensions, son confort, les performances de ses motorisations, ainsi que son prix ont beaucoup augmentés. Conçue sur la base de la VW Golf IV, ses motorisations vont de 68 à 170 ch. Elle est fabriquée dans les usines VW à Bruxelles ainsi qu'à Martorell.

Son esthétique inaugure un nouveau style qui sera rapidement adapté aux autres modèles de la marque, dans le but d'affirmer l'image de marque de SEAT.
La SEAT León (1999->2005)
Le vide laissé par cette augmentation de dimensions entre la Cordoba et la Toledo sera comblé avec la León, version 5 portes de la Toledo dont l'arrière a été tronqué, rentrant ainsi sur le segment le plus concurrentiel en Europe, celui des voitures compactes. La León, motorisée à l'origine de 68 à 180 ch, puis jusqu'à 225 ch avec la version Cupra R, sera l'objet de beaucoup de déclinaisons sportives, avec pour la première fois une boîte de vitesses à 6 rapports et un traction intégral haldex.
Les 50 ans de Seat 2003
A l'anniversaire de ses 50 ans d'existence, SEAT est devenue la branche sportive, latine et jeune du groupe VW : en plus d'une image de marque qui s'affirme de plus en plus, grâce à un design spécifique plus soigné, les déclinaisons sportives sont de plus en plus nombreuses : Ibiza, Cordoba et Leon déclinées en version Cupra puis Cupra R, avec des motorisations toujours plus puissantes, rencontrent un vif succès et assoient la nouvelle identité de la marque.
La SEAT Altea et Toldedo III(2004->)

L'arrivée de la Seat Altea durant l'année 2004 annonce la nouvelle touche stylistique que vont prendre les futurs modèles de la gamme. C'est aussi un nouveau concept qu' inaugure Seat le MSV (Multi Sport Vehicle) un véhicule sportif à usage multipe. Il vient donc se frotter au segment du monospace compact ou la concurrance est forte. Avec l'Altea Seat veut ce différencier des monospaces traditionnels en lui conférant un look dynamique et sportif. L'Altea inaugure également les nouveaux moteurx FSI et TDI déjà pésents sur plusieurs modèles du groupe VAG.

Quant à elle la Toledo III est le jumeau de l'Atlea avec un coffre qui s'allonge pour donner encore plus d'espace de rangement et garder ainsi la philosophie des anciens modèles.

Seat Altea
Seat Toledo III
La SEAT León II (2005->)
La león deuxième génération (leon II) reprend le nouveau style Seat inauguré sur l'Altea et la Toledo III. Elle ajoute à cela quelques petites touches estétiques très bien pensées comme la poignée de porte arrière cachée dans le montant, une garde de toit diminué. Tout ses éléments estétique font que la leon II garde son caractère sportif, qui a fait sa force sur le première version, allié à un design moderne. Cette nouvelle mouture de la leon reprend les nouvelles motorisations du groupe VAG et introduit le nouveau 2.0 TFSI chez Seat. Une gamme FR et Cupra R est aussi envisagée dans les prochains mois.
Aujourd'hui
SEAT compte environ 13.000 employés, s'ajoute à cela 1300 employés hautement qualifié dans le R & D. SEAT fait partie depuis 3 ans du goupe des marques Audi et Lamborghini. Investissant dans la recherche et le développement, SEAT souhaite offrir des produits innovants et de bonne facture.
Références et liens
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